vache-skye
Voyages

Road trip – 2 semaines en Écosse

Après des années à rêver d’y aller, nous avons enfin découvert ce coin du globe incroyable qu’est l’Écosse. Notre road trip de deux semaines nous a conduits de Glasgow à Édimbourg, à travers des paysages plus époustouflants les uns que les autres.

Circuit en 16 jours

Détail des étapes

Jour 1 : D’Oxford à Glasgow

glasgowNotre road trip a commencé à la gare d’Oxford, où nous avons pris un train en direction de Glasgow. Au vu des plus de 2 000 kilomètres qui nous allions parcourir une fois sur place, c’était une bonne solution pour économiser de la fatigue côté conduite tout en admirant le paysage.

La découverte de Glasgow nous a laissés sur notre faim, malgré quelques visites intéressantes. Vous pouvez lire ça dans l’article dédié.

Hébergement : McLays Guest House

Jour 2 : Ardrossan Highland Games

ardrossanNotre visite de Glasgow a été entrecoupée par les Highland Games d’Ardrossan. Cet évènement fait partie des nombreuses compétitions organisées à travers l’Écosse, mêlant épreuves artistiques et sportives.

Pour y aller, nous avons pris le train vers Ardrossan, située sur la côte ouest. L’occasion de faire nos premiers pas sur une plage écossaise ! Un moment très agréable, même si c’était davantage ambiance coupe-vent et bonnet que maillot de bain et tongs.

Après avoir pris un grand bol d’air marin, nous avons passé une bonne partie de la journée aux Highland Games. Une véritable immersion dans la culture écossaise !

Jour 3 : Devil’s Pulpit & Loch Lomond

Une fois notre bolide des vacances récupéré, l’aventure a véritablement commencé. Lors de l’élaboration de programme, j’étais tombé sur les photos d’un lieu un peu mystérieux. Un endroit magnifique, soi-disant assez secret et interdit d’accès. Soi-disant, parce qu’en arrivant, il y avait plusieurs panneaux d’accueil et d’informations. Bon, pour le mystère et le goût d’interdit, on repassera.

devils-pulpitLe Devil’s Pulpit est, bien que dangereux, un lieu tout ce qu’il y a de plus touristique. Il s’agit de sublimes gorges verdoyantes où le grès rouge donne une couleur rubis à l’eau.

Pour rajouter un peu de challenge, nous n’avons pas suivi l’itinéraire proposé (un semblant de chemin noyé dans la boue) qui passait au-dessus du précipice. Non, nous, nous avons avancé en plein coeur des gorges, marchant de pierre en pierre, nous enfonçant dans l’eau toujours plus profondément.

Le résultat ? D’incroyables photos, mais des pantalons trempés jusqu’aux fesses !

Au bout des gorges, leur nom prend tout son sens. Pulpit (chaire) vient de la forme du rocher en forme de siège. Devil (diable) rappelle la couleur rouge de la pierre.

devils-pulpit

loch-lomondNotre petite excursion nous a pris un bon moment, c’est donc assez tardivement que nous sommes arrivés au loch Lomond, le lac le plus grand d’Écosse.

Le temps d’admirer la vue, nous avons filé vers notre nouvel hébergement, dans la petite ville de Luss. Un endroit très sympathique, magnifié par la douce lumière crépusculaire. Comble de ravissement, il y avait un très joli cimetière qui n’attendait que d’être photographié.

luss

Hébergement : Global B&B

Jour 4 : Kilchurn Castle & vallée de Glencoe

La journée a démarré avec une promenade autour du Kilchurn Castle. Ces ruines d’un château datant du 15e siècle siègent paisiblement au bord du loch Awe.

kilchurn-castle

Puis, nous avons fait une randonnée dans la splendide vallée de Glencoe. Entre sommets verdoyants et cascades, notre circuit de 2h nous a menés jusqu’au bout de la vallée, à l’endroit appelé Lost Valley. Un lieu très beau, formé il y a 10 000 ans par un éboulement de pierres.

Nous avons passé notre soirée à Fort William, le point de chute idéal pour rayonner dans le coin.

Hébergement : Airbnb Fort William

Jour 5 : Viaduc de Glenfinnan & vallée de Glen Nevis

viaduc-glenfinnanSi jusqu’à présent, nous avions croisé assez peu de touristes, tous les visiteurs du coin se sont retrouvés au même endroit au même moment. Deux fois par jour (à 10h45 et à 15h), le Jacobite, un train à vapeur, passe sur le viaduc de Glenfinnan.

Le viaduc a été utilisé à plusieurs reprises dans les films d’Harry Potter. Du coup, même si ce n’est pas le Poudlard Express, pour les fans, faire la photo du viaduc avec un splendide train fumant dessus représente LA photo des vacances.

Pour dire, en arrivant une demi-heure en avance, les parkings étaient pleins à craquer. Et comme toujours, les touristes paresseux étaient nombreux postés aux premiers points de vue. Mais non, une belle photo sans une tête avec un bob en premier plan, ça se mérite. Après une petite grimpette, nous avons eu LE point de vue.

viaduc-glenfinnan

Nous avons poursuivi la journée par une randonnée dans la vallée de Glen Nevis. Encore une fois, des paysages superbes nous y attendaient. Je dirais que les photos se passent de commentaires, pas vrai ? Au retour, impossible de ne pas s’arrêter devant les adorables agneaux noirs qui pâturaient là.

glen-nevis

Jour 6 : Île de Skye – Point of Sleat

train-fort-williamAvant de quitter Fort William, nous sommes passés près de la gare. Par chance, le rutilant train à vapeur que nous avions vu sur le viaduc de Glenfinnan était à quai, prêt à partir.

Nous avons pu observer l’engin de près et assister à son départ dans un épais nuage de fumée. Mathieu, en grand fan de trains, était aux anges.

De là, nous avons pris la direction de la fameuse île de Skye.

Skye est la plus grande île des Hébrides intérieures (archipel sur la côte ouest de l’Écosse) et la plus touristique. Nous avons rapidement compris pourquoi.

Nous avons commencé notre exploration en fanfare avec la Point of Sleat. Une petite marche d’une heure nous a permis d’accéder à l’extrémité sud de Skye. Sur le trajet, les paysages étaient simplement fantastiques.

À la fin du parcours se trouvait l’une des plus belles plages que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’à présent. Entre le sable blanc et l’eau cristalline, on se serait cru au bout du monde, entouré du seul bruit des clapotis de l’eau. J’aurais pu rester là pour toujours, assise sur la roche chauffée par le soleil.

point-of-sleat

Plus tard, une fois nos bagages déposés dans notre hébergement, nous sommes partis en quête de nourriture. Le choix était vite fait vu le peu d’établissements dans le coin. Le pub dans lequel nous sommes allés, The Old Inn, était noir de monde.

Pour limiter l’attente, la serveuse nous a proposé de partager une table avec deux autres personnes. Du coup, nous nous sommes retrouvés à dîner avec deux parfaites inconnues… qui se sont trouvées être deux soeurs belges francophones ! Une super soirée en définitive.

Hébergement : Airbnb Carbost

Jour 7 : Île de Skye – Nest Point, Talisker Beach & Fairy pools

Pour cette journée, nous avons commencé par l’ouest de l’île avec le Nest Point, un cap verdoyant dominé par un phare. Encore une fois, j’ai eu du mal à détacher mes doigts de mon reflex, tant l’environnement est incroyablement photogénique.

Comme un peu partout en Écosse, les moutons étaient de la partie. Pas d’enclos, juste des immenses étendues d’herbes sur lesquels ils se prélassaient, loin de nos considérations d’êtres humains.

nest-point

Après avoir photographié ces boules de poils sous toutes les coutures, nos estomacs ont commencé à s’impatienter.

lussLa veille, les deux Belges rencontrées au restaurant nous avaient conseillé un bon plan pour déguster des fruits de mer. The Oyster Shed, est un magasin qui propose des produits de la mer, tout ce qu’il y a de plus frais, à un prix ultra raisonnable. Il est aussi possible de déguster sur place du poisson et des crustacés, cuisinés dans un petit cabanon.

Nous nous sommes éclatés le bidon à coup de saumon, homard et noix de Saint-Jacques. Nous avons même testé des huîtres, et j’ai découvert qu’en fait j’aimais beaucoup ça.

Histoire de digérer, nous avons ensuite fait une marche jusqu’à la plage de Talisker. La grisaille ambiante donnait une atmosphère très dramatique au paysage. Nous y avons passé, encore une fois, un moment hors du temps.

plage-talisker

Là, seuls au monde, c’était la parfaite occasion pour… jeter des cailloux ! Dans l’article sur les Highland Games d’Ardrossan, je vous expliquais qu’une des épreuves consistait à lancer des pierres. Nous avons donc voulu voir si nous étions prêts pour nous mesurer aux Écossais. Conclusion, je pense qu’il va nous falloir encore un peu d’entraînement…

Nous sommes restés un long moment dans cette baie, absorbés par le paysage, les cailloux… et les animaux ! Entre les moutons et les lapins, nous ne savions plus où donner de la tête.

Pour nous rendre à la dernière étape de la journée, nous sommes repassés par Carbost, là où se trouvait notre hébergement. Et encore une fois, quelle vue !

carbost

Nous avons ensuite roulé jusqu’aux Fairy Pools. Il s’agit d’un torrent, situé au pied du massif montagneux des Cuillins Hills, qui se déverse en une succession de chutes d’eau. Ce lieu est extrêmement touristique, mais comme nous sommes arrivés tard dans la soirée, nous étions pratiquement seuls.

Par chance, un rayon de soleil a percé les nuages quand nous y étions, magnifiant l’eau cristalline qui s’écoulait. Le contraste avec la noirceur des montagnes en arrière-plan donnait aux paysages une allure à la fois sublime et inquiétante.

La plupart des touristes s’arrêtent à la première cascade pour faire une photo et s’en vont. Quel dommage ! Nous avons pris un long moment pour découvrir les Fairy Pools jusqu’au bout, et ça valait clairement le coup.

fairy-pools

Nous avons complètement perdu la notion du temps dans ce cadre idyllique. À notre retour à la réalité, nous avons réalisé que tous les restaurants et magasins aux alentours étaient fermés. C’est donc le ventre vide, mais des images plein la tête que nous sommes rentrés nous coucher.

Jour 8 : Île de Skye – Fairy Glen, Baie de Staffin, Old Man of Storr & Portree

Pour notre dernier jour sur Skye, nous avons pris la direction du nord de l’île. Nous avons commencé par les Fairy Glen. Cet endroit est complètement surnaturel et semble tout droit sorti d’un film de fantaisie. Une succession de formations rocheuses naturelles et de collines en forme de cône partagent un même espace recouvert d’une herbe au vert saturé. C’est un lieu tout simplement incroyable.

fairy-glen

Nous avons continué notre exploration par la baie de Staffin, où les barques de pêcheurs semblaient être posées là depuis toujours.

Un peu plus loin, nous sommes passés à Kilt Rock, une impressionnante cascade qui se jette dans la mer du haut de la falaise. Une découverte en musique, grâce aux notes de cornemuse jouées par un jeune Écossais.

kilt-rock

old-man-of-storrPour terminer la journée en beauté, nous nous sommes dit, quoi de mieux qu’une petite balade autour de l’Old Man of Storr ? Mais nous n’avions pas réalisé que pour admirer ce menhir de 49 mètres de haut, il s’agissait en fait d’une randonnée, d’une heure certes, mais qui montait à pic tout le long.

Heureusement, comme toujours, nos efforts ont été récompensés. Arrivés en haut du massif, la vue était juste… waouh !

old-man-of-storr

portreePour la soirée, nous avons retrouvé la civilisation dans la charmante ville de Portree. Avec un peu plus de 4 500 habitants, c’est la « capitale » de l’île. Son port est vraiment mignon, avec ses maisons de pêcheurs aux tons pastel. Elles sont ainsi peintes pour permettre aux pêcheurs de retrouver leur chez-eux dans le brouillard.

Décidément, Skye nous aura offert une succession de paysages plus délicieux les uns que les autres.

portree

Jour 9 : Eilean Donan Castle, Plockton & Inverness

eilean-donan-castleNous avons quitté l’île de Skye pour filer au Eilean Donan Castle. Ce château du 13e siècle siège fièrement sur un îlot accessible uniquement par un pont en pierre. Il a été complètement détruit en 1719, puis reconstruit selon les plans d’origine en 1932.

Moyennant 10 £ par personne, il est possible de découvrir l’intérieur du château avec ses pièces reconstituées sur le modèle de l’époque. Une visite plutôt intéressante grâce à l’audio guide inclus.

eilean-donan-castle

plocktonPas très loin de là se trouve la ville de Plockton. Nous nous y sommes rendus pour faire une balade sur le loch Carron avec pour objectif d’observer… des phoques ! Calum’s seal trip propose une virée d’une heure à 12 £, gratuite si aucun phoque ne pointe son museau.

Au bout de quelques minutes, l’équipage a commencé à pointer des masses sombres au loin. Mais dans un premier temps, nous n’avons rien vu du tout.

C’est seulement en se rapprochant que nous avons distingué les fameux phoques dont la couleur de peau se confond avec celle de leur habitat.

Je n’en avais jamais vu d’aussi près, surtout pas en milieu naturel. On dirait un peu de grosses limaces avec une tête de félin, un mélange improbable ! Nous avons même pu voir des bébés qui venaient de naître.

Après cette pause animalière, nous avons pris la direction d’Inverness. Nous avons choisi de faire un détour d’une heure environ pour emprunter la route entre Kinlochewe et Torridon, réputée superbe. Il est clair qu’en Écosse, rouler fait partie du voyage à part entière.

route-torridon

invernessArrivés à Inverness, nous avons profité de la soirée pour faire un tour dans la ville. La capitale des Highlands ne nous laissera pas un souvenir transcendant. Rien de spécial n’a retenu notre attention, hormis le nombre hallucinant d’édifices religieux présents à travers la ville.

Finalement, le plus intéressant était d’apprécier la vue au coucher du soleil, qui a toujours une saveur particulière en Écosse avec le jeu de la lumière et des nuages.

inverness

Hébergement : Tay Villa Guest Accommodation

Jour 10 : Clootie Well & Loch Ness

Lors d’un voyage, même bien organisé, il a toujours des moments où ça cafouille un peu. Cette dixième journée a été une succession de contretemps, d’erreurs de direction et d’instants manqués. Il faut dire qu’après 9 jours de vagabondages intensifs, nous avions décidé de faire une grasse matinée bien méritée. Puis, Mathieu a dû gérer des soucis avec son travail, ce qui nous a bloqués un bon petit moment.

clootie-wellC’est donc à une heure déjà bien avancée que nous sommes arrivés au Munlochy Clootie Well, situé au-dessus d’Inverness.

Les Clootie Wells sont des lieux de pèlerinage dans les régions celtiques. Ce sont des puits ou des sources, entourés d’arbres où des tissus sont attachés aux branches dans le cadre d’un rituel de guérison. Une tradition encore très suivie vu le nombre de vêtements et accessoires à l’endroit où nous étions.

Mais beaucoup risquent d’être déçus. L’idée est que la maladie disparaisse en même temps que les chiffons se désagrègent naturellement. C’est pourquoi il est recommandé d’attacher quelque chose de petit et de biodégradable. Dommage pour ceux qui ont laissé un parapluie !

Nous avons ensuite commencé notre tour du célèbre loch Ness par la rive est, en commençant par Dores, un petit village localisé en bordure du lac. Depuis la plage de galets, la vue est parfaite. C’est d’ailleurs pour ça que la caravane de Steve Feltham est installée ici.

Cet ancien graphiste a tout plaqué en 1991 pour concrétiser son rêve : chercher Nessie. Il est même inscrit au livre des records pour la longévité de sa quête qu’il relate sur son site internet. Un choix de vie audacieux, surtout quand on sait que la seule photo du monstre qui existe à ce jour était en fait une supercherie…

loch-nessEn choisissant de passer par ce côté du lac, la route était très belle, mais aussi plus longue. Sachant qu’en plus, nous nous sommes plusieurs fois trompés de chemin et que je ne pouvais m’empêcher de faire des photos à chaque intersection.

Entre les nombreux animaux que nous avons croisés qui prenaient la pose, les superbes lacs devant lesquels nous sommes passés ou encore l’adorable petit cimetière de Boleskine parfaitement positionné au bord de l’eau…

Le temps a donc filé à toute vitesse. C’est seulement en fin de soirée que nous sommes arrivés à Fort Augustus, au sud du loch Ness, soit à la moitié du chemin.

fort-augustusAffamés, nous nous sommes dits, parfait ! Nous voilà enfin dans une ville après une après-midi passée en rase campagne, qui plus est réputée touristique. Nous allons donc pouvoir nous ravitailler ! Sauf que si l’absence de touristes nous a enchanté tout le voyage, elle a aussi fait que les restaurants et pubs fermaient tôt.

Pour la deuxième fois des vacances, nous nous sommes retrouvés le ventre vide devant des portes closes. Heureusement, cette fois, nous avions prévu quelques victuailles au cas où !

Après un rapide tour de la ville et sa succession d’écluses, nous sous sommes dépêchés de reprendre la route. La nuit était en train de tomber, et nous voulions absolument avoir une vue sur le château d’Urquhart, situé au bord du loch Ness.

Sauf que… la route venait d’être fermée pour la nuit, ce qui a impliqué un détour. C’est donc vraiment tard que nous sommes arrivés à trouver un joli point de vue sur le château.

loch-nessNi une ni deux, j’ai attrapé mon trépied et mon matériel photo pour me positionner afin de faire LA photo. Une pleine lune était même en train de sortir des nuages pendant que je commençais à shooter la bâtisse.

Puis la lune est apparue, parfaitement ronde et éclatante. Et là, au moment parfait, quand j’allais prendre cette fichue photo avec tous les éléments en place… Le château disparut. Il était minuit, et quelqu’un s’est dit qu’il était temps d’appuyer sur l’interrupteur.

Au moins, ça nous a valu un bon fou rire, deux idiots au bord de la route avec la voiture en warning, pour pas grand-chose au final.

Jour 11 : Glenfiddich distillery, Castle Fraser & Aberdeen

distillerie-glenfiddichImpossible de concevoir le programme d’un road trip en Écosse sans le passage dans une des nombreuses distilleries de whisky sur le territoire. Et si déjà, autant allez dans la plus grande et la connue, qui accessoirement produit le single malt le plus vendu au monde. Il s’agit de la distillerie de Glenfiddich, dirigée par la même famille depuis cinq générations.

De la matière première jusqu’au procédé d’embouteillage, la visite explique toutes les étapes du processus de fabrication.

Une dégustation vient bien sûr conclure le parcours de découverte. Bon, pour moi qui aie horreur du whisky, cette dernière partie n’est pas vraiment la plus agréable. Du coup, cul sec en serrant les dents !

castler-fraserNous avons ensuite roulé jusqu’au Castle Fraser, qui vaut apparemment le coup d’être visité. Mais nous nous sommes contentés des extérieurs comme il n’y avait plus de places disponibles dans les groupes de visite.

Le site est très sympathique avec ses parcs et jardins. De nombreux sentiers sont balisés pour faire des petites balades. J’ai même passé un moment à discuter avec un troupeau de veaux, mais ils n’ont pas été vraiment sensibles à mon charme.

La journée s’est terminée à Aberdeen où nous avions réservé notre hébergement du jour.

aberdeenBon, décidément, les grandes villes d’Écosse ne sont, de notre point de vue, vraiment pas les principaux points d’intérêt. Aberdeen est très industrielle de part l’exploitation de pétrole offshore. Le port n’a rien de charmant puisque c’est une succession de navires de forage et de hangars.

Un coin sympathique cela dit, près de la plage, le Fittie. C’est un pittoresque ancien village de pêcheur très mignon avec ses maisons basses joliment décorées et ses petits squares.

aberdeen

Hébergement : Lochnagar Guest House

Jour 12 : Vallée Glen Clova, cathédrale de Dunkeld & St Andrews

dunottar-castleSur le chemin pour aller à la vallée de Glen Clova, nous nous sommes arrêtés pour admirer une des cartes postales d’Écosse, le Dunnottar Castle.

Ces ruines, entourées de hautes falaises, se dressent en haut d’un monticule rocheux qui prend pied dans la mer.

Même sans la visite du site, le panorama extérieur vaut le détour à lui seul.

Nous étions ensuite censés faire une grande randonnée dans Glen Clova, mais l’heure avancée et notre manque de motivation a transformé ce moment en une petite promenade. Il faut dire que les autres vallées dans lesquelles nous avions déjà randonné étaient incomparables en termes de paysages.

glen-clova

dunkeld-cathedralNous avons continué nos pérégrinations vers le sud, jusqu’à la cathédrale de Dunkeld. De l’ancien édifice religieux, il en reste surtout les enceintes, mais j’ai une passion pour les ruines à ciel ouvert. Malheureusement, l’intérieur de la cathédrale était fermé pour travaux de rénovation.

Nous avons donc surtout profité des espaces verts qui entouraient le site, magnifiés par des arbres en fleurs de toute beauté.

St Andrews était notre dernière étape du jour, ainsi que notre lieu de résidence pour les deux prochaines nuits. Pour l’hébergement, nous nous sommes mis dans la peau des étudiants du coin en réservant une chambre sur le campus. À noter que la première université crée en Écosse est celle de St Andrews.

st-andrewsJ’ai de suite beaucoup aimé cette ville pleine de charme. Pour profiter du coucher de soleil, nous sommes allés nous ravitailler au Tailend. Allergiques à l’iode et à l’huile, s’abstenir !

Ce restaurant de poisson propose divers produits de la mer à prix raisonnable, surtout quand c’est pour à emporter. Du coup, nous nous sommes un peu (trop) lâchés sur la commande. C’est avec une quantité de nourriture complètement indécente que nous nous sommes installés face à la mer.

Pour finir la soirée, nous avons traîné dans la ville, et plus particulièrement dans le cimetière (tiens, ça faisait longtemps). L’occasion de pratiquer un peu la photographie de nuit.

st-andrews

Hébergement : Agnes Blackadder Hall – Campus Accommodation

Jour 13 : Scotland’s Secret Bunker, St Andrews, St Monans & Anstruther

scotland-secret-bunkerAprès un copieux petit déjeuner façon restaurant universitaire, nous avons pris la voiture pour aller au Scotland’s Secret Bunker. Mathieu avait très envie d’explorer ce bunker de plus de 2200 m2 datant de la guerre froide, construit en réponse à la menace nucléaire. Longtemps restée secrète, cette infrastructure souterraine est à présent ouverte à tous.

De pièce en pièce, aidés par l’audio guide, nous en avons appris davantage sur l’histoire du bunker et l’utilité des différents espaces.

Bon, personnellement, ce que j’ai préféré pendant la visite, c’est la présence de Cléo. Cette chatte habite dans le bunker et va et vient à sa guise. Elle dispose même de ses propres chatières.

De retour à St Andrews, nous avons pu apprécier la ville au grand jour, entre mer et pierre. De superbes ruines d’anciens bâtiments imposants sont disséminées au travers de la cité.

st-andrewsLes vestiges les plus impressionnants sont, sans conteste, ceux de la cathédrale. Le site domine la baie de St Andrews. Il comprend une tour d’une ancienne église ainsi que les vestiges du prieuré et de la plus grande cathédrale jamais construite en Écosse. Ça devait être quelque chose à l’époque ! Malheureusement, la Réforme aura eu raison d’elle.

Mais l’endroit a tout de même toujours du panache. En plus, l’accès aux ruines est gratuit.

st-andrews

st-andrewsSi St Andrews est célèbre, c’est aussi parce que c’est là que s’est développé ce qui deviendra un sport national : le golf.

Du coup, les greens recouvrent une bonne partie de la ville avec notamment l’Old Course, un de plus vieux terrain de golf au monde. Loin de la vision élitiste que l’on peut avoir de ce sport en France, ici, comme partout en Écosse, le golf est complètement démocratisé. C’était donc la parfaite occasion pour une petite initiation !

st-andrewsLe Ladie’s Putting Club propose des tarifs imbattables : 3 £ les 18 trous, matériel compris.

Alors bon, oui, ce n’était pas un immense green comme on peut se l’imaginer. L’endroit est surnommé l’Himalaya, en rapport avec son terrain bosselé. Donc en gros, pas de swing ici, tout se fait au putter. Disons qu’il s’agit de la deuxième partie du golf, une fois que la balle est rapprochée du trou. Mais quand bien même, c’était une expérience très sympathique !

Avant de partir vers d’autres horizons, nous avons profité de la belle plage des West Sands.

st-andrews

st-monansDe retour dans notre bolide de location, nous nous sommes arrêtés au plus petit village de la péninsule, St Monans. Cet endroit s’est avéré être mignon à souhait.

Il y a le port, enserré par les typiques maisons de pêcheurs. Nous y avons découvert un wellie boot garden. Une multitude de bottes en caoutchouc y étaient joliment mises en scène face à la mer. Puis, en continuant l’exploration, nous sommes tombés sur un délicieux sentier qui conduisait jusqu’à un moulin.

anstrutherCette troisième journée s’est terminée à Anstruther, un autre village tout près. C’est là qu’il est possible de goûter un des meilleurs fish & chips écossais.

Pour ça, rendez-vous au Anstruther Fish Bar & Restaurant, et armez-vous de patience ! La file d’attente était impressionnante pour cette petite gargote. Conclusion après dégustation sur le port : le poisson était très bon, ainsi que ma salade de la mer, par contre les frites n’étaient pas terribles…

Jour 14 : Forth Bridges & Rosslyn Chapel

Pour continuer notre itinéraire en direction d’Édimbourg, nous avons emprunté un splendide pont suspendu, qui fait partie des Forth Bridges. Ces trois ponts, à l’allure très différente les uns des autres, sont pour chacun une véritable prouesse architecturale. Ils s’élèvent, côte à côte, au-dessus du Firth of Forth, l’estuaire de plusieurs rivières écossaises.

rosslyn-chapelAvant de nous installer dans la capitale pour le weekend, nous avons fait un arrêt à la Rosslyn Chapel.

Cette église du 15e siècle, toujours en service, se tient dans un cosy petit écrin de verdure. Elle a été construite par un seigneur dans le but de marquer sa postérité. Pour cela, il a fait appel à des maîtres-artisans en provenance de toute l’Europe afin de concevoir ce qui est considéré comme un chef-d’oeuvre architectural.

La décoration intérieure est extrêmement travaillée. Une des plus belles pièces est « le pilier de l’apprenti », une colonne magnifiquement sculptée. Un travail tellement réussi que, par jalousie, le maître maçon assassina le jeune artisan qui l’avait réalisée !

Malheureusement, il faudra vous l’imaginer, car il était interdit de faire des photos. La théorie officielle, pour ne pas déranger les visiteurs. Notre théorie, à 9 £ l’entrée pour un endroit si petit, voir l’intérieur en photo avant pourrait en dissuader plus d’un.

rosslyn-chapelMais si la Rosslyn Chapel est mondialement célèbre, c’est aussi et surtout grâce à Da Vinci Code. Dans son livre, Dan Brown emmène ses personnages jusqu’à cette chapelle. Et c’est bien là qu’ont été tournées les dernières scènes du film.

La crypte, plus particulièrement, a été utilisée. C’est la partie la plus ancienne de la chapelle. J’ai discrètement fait une petite photo, mais dans les faits, ce n’est pas très impressionnant. Surtout que Tom Hanks n’était même pas là.

roslin-institutAvant de repartir, si déjà nous étions dans le village de Roslin, Mathieu tenait à tout prix à aller à un endroit très particulier. Je me suis donc retrouvée devant le Roslin Institute au côté d’un amoureux tout émoustillé.

C’est ici qu’en 1996 a vu le jour… Dolly. Quoi, vous ne connaissez pas Dolly, la brebis clonée ? Il s’agit du premier mammifère au monde à avoir été clonée à partir d’une cellule adulte. Eh oui, ici, dans un petit village d’Écosse !

Après toutes ces aventures, il était temps de faire un grand ménage dans la voiture pour oser pouvoir la rendre le lendemain. Puis, une fois arrivés à Édimbourg, le temps de manger un bout et hop au lit pour profiter de la ville au lever du jour.

Hébergement : Beaverbank Place – Campus Residence

Jour 15 : Édimbourg

edimbourgCapitale de l’Écosse, Édimbourg est une ville riche de son histoire et de ses traditions.

Entre l’adorable Dean Village, les superbes châteaux, les musées originaux, les cimetières inspirants, les monuments grandioses ou encore les animations à chaque coin de rue… Autant dire que nous n’avons pas eu l’occasion de nous ennuyer.

Retrouvez le détail de notre weekend dans l’article dédié.

Jour 16 : D’Édimbourg à Oxford

Après une matinée à profiter de la capitale, nous avons repris le train en direction d’Oxford.

Ces 16 jours de road trip nous laisseront un souvenir inoubliable. Je dirais même que c’est le plus beau voyage que j’ai fait jusqu’à présent. L’Écosse a tenu toutes ses promesses, et bien plus encore.

Carte de notre itinéraire

 

Retrouvez plus de photos du road trip dans la partie photographie du site.

8 commentaires

    • Elia

      Hormis le train pour la partie Oxford-Glasgow et Edimbourg-Oxford, oui tout était en voiture. C’est clair que ça fait pas mal de kilomètres, mais les transports en commun ne nous auraient pas permis d’aller partout où on voulait. Après on a fait vraiment un grand tour, pour rouler moins il faudrait se concentrer sur une zone plus réduite, ça peut être chouette aussi ! Et merci pour les photos ça fait plaisir à entendre 🙂

  • Ophélie G.

    Voilà qui me donne plein de belles idées pour mon prochain road trip ! Tes photos sont absolument superbes ! J’ai été super déçue par le nombre de touristes à Glenfinnan, alors j’ai passé mon chemin.. Mais va falloir que j’y aille un de ces jours ! xx

    • Elia

      Super si ça peut servir ☺️ Pour Glenfinnan, je pense malheureusement que c’est le genre de spot un peu toujours blindé de touristes, mais en faisant l’effort de marcher un peu plus que la masse, la vue est vraiment chouette!

  • Fanny - Le jour où

    Merci pour ce récit détaillé. Ça me donne des idées pour un prochain road trip. Je ne suis pas fan de villes alors je sauterai celles que tu n’as pas aimées. Par contre, impossible de faire sauter un repas à mon chéri alors on anticipera ! Bravo pour tes photos superbes

Laisser un commentaire