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Vivre à Oxford

Pourquoi j’ai failli démissionner au bout d’un jour

Dans mon dernier article, je vous expliquais que j’avais trouvé en à peine deux jours un job chez Primark. Mais après ma première journée, j’ai sérieusement pensé à donner directement ma démission.

Un premier jour déprimant

Lors de mon week-end d’intégration, j’avais été très rapidement « formé » aux caisses : 15 minutes en groupe autour de deux caisses. Autant dire que je n’étais pas du tout opérationnelle pour mon premier jour. Mais mon formateur m’avait expliqué que les nouveaux étaient mis en binôme pour le démarrage.

Du coup lundi, je suis allée directement voir mon superviseur pour me présenter. Il m’avait déjà préparé ma caisse, et il m’a dit en souriant, bon ben voilà tu peux commencer ! Je lui ai mentionné que j’avais eu seulement une toute petite formation. Il m’a rassuré en m’assurant que, pour le début, il resterait à côté de moi. Ce qu’il a fait… pendant approximativement 45 secondes. Puis, il est parti à l’autre bout du magasin. Voilà, voilà… Imaginez mon intense moment de solitude. Et face à moi, une queue d’une quarantaine de clients !

Bref, la galère. Heureusement, mes collègues m’ont aidée dès que j’avais un problème (il y en avait pas mal au début), et les clients étaient globalement compréhensifs. Mais honnêtement, mes 4h de service m’ont paru une éternité. Je rends ici hommage à toutes les caissières du monde entier, vraiment. Je n’étais pas à l’aise, j’avais l’impression d’être un robot, un peu comme si j’étais à la chaîne dans une usine. Et cette queue de clients qui ne diminuait jamais. Sans oublier mon dos qui me lançait à cause de mes chaussures pas du tout adaptées à être 4h debout sur place.

Rendez-vous avec mon manager

J’étais donc passablement déprimée au moment de rentrer chez moi. C’est à ce moment-là que j’ai croisé le manager qui m’a recrutée. Il m’a demandé comment s’était passée ma première journée. Là, j’ai répondu que je ne savais pas et que j’avais besoin de réfléchir. Je pense que vu la tête que je tirais, il a senti la démission pointer le bout de son nez. Du coup, il m’a pris à part dans une salle pour qu’on discute, et j’ai vidé mon sac. Il a été hyper compréhensif, on a parlé pendant un moment. Il m’a dit qu’il allait voir pour me proposer un autre poste.

Ça va de mieux en mieux

Les jours qui ont suivi, ça a été de mieux en mieux. J’étais plus à l’aise, j’ai eu quelques moments vraiment sympas avec certains clients, il y avait moins de monde donc j’ai pu quitter de temps en temps ma caisse pour faire du rayonnage, j’ai acheté des chaussures adaptées… Bref, ça allait mieux, tout en restant convaincue que je serais beaucoup mieux dans un poste dans les rayons.

La peste ou le choléra ?

Au bout de trois jours, j’ai eu une nouvelle proposition d’affectation, au rayon homme. C’était parfait… jusqu’à ce qu’on m’explique qu’avec ce nouveau poste, je devrais faire plus d’heures et changer mes horaires. Donc, à la place de faire 13h30-17h30 du lundi au vendredi, je devrais faire du 14h-19h30 début de semaine et du 15h30-20h30 fin de semaine.

Donc, en gros, j’avais le choix entre faire un boulot pas top mais avec des horaires géniaux, ou faire un boulot plus sympa, mais avec des horaires à ch***. Damn, c’est dans ces moments-là que je me rends compte à quel point mon « vrai » boulot (chargée de communication) est génial.

Wait and see

Au final, j’ai choisi de rester, pour l’instant, à mon poste actuel. J’ai décidé d’en prendre le meilleur parti, ça reste une expérience dans laquelle j’apprends tous les jours.

Mon manager m’a expliqué qu’il reçoit toutes les semaines de nouvelles démissions, donc il aura d’autres opportunités à me proposer. Wait and see !

2 commentaires

  • Fanny - Le jour où

    Ouais, pas top le choix… J’espère que ça s’est arrangé depuis que tu as écrit cet article. C’est vrai que ça parait fou de trouver un boulot aussi vite. Et en même temps, si y’en a plein qui démissionnent, faudrait peut-être qu’ils se posent des questions sur les conditions de travail…

    • Elia

      Oui ça va beaucoup mieux, même si ça reste un boulot pas ouf. Après les démissions c’est surtout dû au fait que mes collègues sont globalement jeunes et la plupart sont étudiants. Du coup quand ils rentrent chez eux par exemple pour les vacances, y’en a beaucoup qui démissionnent.

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