Toujours vivants, rassurez-vous
Ça fait un moment que je n’ai plus donné signe de vie sur ce blog. Rassurez-vous, on est toujours vivants, juste en pré-phase d’hibernation ! Il faut dire qu’il est un peu difficile de donner des nouvelles réjouissantes vu le contexte actuel…
Ça fait cher la rayure
Si vous n’avez pas suivi, lors de notre road trip sur l’île de Wight, nous avons eu une mésaventure avec notre voiture de location. Cette histoire étant maintenant derrière nous, je vous mets une photo des jolies rayures que nous avons découvertes juste avant de sortir du ferry reliant Portsmouth à l’île.
Après plusieurs échanges avec la société qui gère le ferry, ils n’ont malheureusement pas réussi à détecter d’incident sur les caméras de surveillance.
Nous avons beaucoup appréhendé la facture de l’entreprise de location. Et bien, je dois dire que nous avons eu une bonne surprise. C’est bien la première fois que je suis heureuse de me séparer de 289 £. Oui, écris comme ça, ça paraît beaucoup. Mais si l’on considère qu’une agence moins honnête aurait pu facilement nous faire payer jusqu’à 1 200 £ (montant de notre franchise), on ne s’en sort pas si mal.
Autant vous dire que la dernière fois que nous avons réservé une voiture, nous avons pris l’assurance supplémentaire en cas de dommages !
29 ans, le début de la fin
Concernant les autres actus, j’ai eu 29 ans il y a quelques jours. La trentaine approche à grands pas et je ne suis définitivement pas prête. Enfin, je dis ça, mais quand je me regarde dans le miroir, je réalise que j’ai toujours l’air d’avoir 15 ans…
Nous n’avions pas la motivation de faire une grande célébration pour le jour J. Entre la recrudescence du COVID-19, l’éloignement des proches et le temps pourri de chez pourri, nous avons décidé de fêter ça tranquillement à la maison.
Et c’était très bien comme ça, en même temps, avec des cadeaux, du vin et des sushis, je ne pouvais qu’être heureuse.
C’était l’occasion d’ouvrir un Pinot gris Vendanges tardives de 1991 que Mathieu avait emporté dans nos cartons. Nous avons donc trinqué avec un vin blanc aussi vieux que nous !
Et puis nous nous sommes fait livrer par un restaurant dans lequel je n’avais plus mangé depuis mon arrivée à Oxford, c’est-à-dire fin 2018. C’était ma camarade de cours d’anglais qui m’avait fait découvrir Sticks’n’Sushi, un très bon restaurant japonais. J’ai l’impression que c’était il y a une éternité.
Coronavirus, le retour
Comme en France, le Coronavirus a fait son grand retour dernièrement, même s’il n’était jamais vraiment parti. Je suis contente que nous ayons pu profiter de l’été, car les prochains mois s’annoncent sinistres.
Je ne vais pas faire un topo sur la situation dans l’ensemble du Royaume-Uni, car comme partout, le virus n’est pas aussi virulent dans toutes les parties du pays.
Pour ne prendre que le cas d’Oxford, le retour des étudiants en provenance du monde entier a clairement eu un impact. Pour l’instant, nous sommes au niveau d’alerte 1 (medium), ce qui en gros implique que nous ne pouvons pas nous réunir à plus de six personnes et que les pubs et restaurants ferment à 22h.
Télétravail quand tu nous tiens
Eh oui, je suis toujours en télétravail depuis le confinement en mars. Je devais retourner physiquement au bureau 2-3 jours par semaine à partir de septembre, mais, entre temps, le gouvernement a redemandé à ceux qui le peuvent de télétravailler. Au final, je vais à mon entreprise uniquement le lundi matin, histoire de montrer que je suis toujours en vie.
Ce n’est pas évident tous les jours je dois l’avouer, mais, en même temps, l’atmosphère légère et agréable au bureau que j’ai quitté en mars s’est évaporée. Mon entreprise, comme beaucoup d’autres, a été lourdement frappée par la crise. Et ça ne risque pas de s’arranger avec l’arrivée d’une deuxième vague de contaminations. Du coup, un certain nombre de mes collègues ont été licenciés, et ce n’est vraisemblablement pas fini.
Mais bon je ne me plains pas, mes managers sont plus que satisfaits de mon travail et j’ai eu la confirmation que mon poste n’est et ne serait pas en danger. Pareil pour Mathieu, son contrat a été renouvelé, donc pas de craintes à ce niveau-là. De son côté, il ne va à son labo que quand c’est nécessaire et fait tout le travail sur l’ordinateur depuis la maison.
Un an loin des êtres aimés
À cause de cette fichue pandémie, nous avions décalé notre visite en France prévue au printemps, à l’été, puis à l’automne. Espérant voir la situation s’améliorer, nous avons finalement manqué le coche de rentrer les quelques semaines où la France n’était plus sur la liste des pays sujets à une quatorzaine. Parce que oui, en ce moment, si l’on voyage en France, en rentrant, le gouvernement britannique nous impose de nous isoler pendant 14 jours. Un impératif inconciliable avec le travail de Mathieu.
Du coup, notre prochain retour n’est pas prévu avant Noël. Un an sans voir les gens qu’on aime, c’est long, trop long. Mais bon, il n’y a plus que quelques semaines d’ici les fêtes de fin d’année. Alors j’essaie de rester optimiste, espérant qu’aucun imprévu ne nous empêchera de rentrer. Fingers crossed!
2 commentaires
Brieuc
Salut Elia,
Je viens de découvrir ton blog aujourd’hui, et je ne peux que vous envoyer (à Mathieu et toi) beaucoup de courage ! Je suis également en télétravail complet (à Édimbourg) depuis la mi-mars, et aucune perspective de retour au bureau – même partiel – avant le début de l’année prochaine. Contrairement à toi, j’ai eu l’occasion (et la chance) de pouvoir rentrer en Belgique quelques semaines en juillet, et suis revenu quelques jours avant qu’elle ne soit ajoutée à la liste noir écossaise. Tout ce que j’espère, c’est de pouvoir rentrer à Noël SI je ne suis pas obligé de me mettre en « quatorzaine ». Enfin, tant qu’on a la sécurité de l’emploi, on ne peut pas vraiment se plaindre I suppose !
bon courage à vous deux, et take care !
Brieuc
Elia
Tu fais quoi comme boulot ? C’est pas évident de devoir télétravailler depuis aussi longtemps, je ne sais pas comment tu le vis mais ça change complètement le mode de vie je trouve. Avec des avantages et inconvénients ! Mais oui pareil, je n’ose pas trop me plaindre vu la situation, je n’aimerais pas devoir être un train de chercher du taff dans ce contexte !
Tant mieux si tu as pu rentrer, ça fait du bien de se ressourcer. J’espère vraiment pour toi que tu pourras revenir en Belgique à Noël. L’expatriation c’est génial, mais Noël c’est pas vraiment Noël sans être entouré de ses proches.
Courage à toi aussi !